FORT Paul (1872-1960) poète

Lot 23
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200 - 300 EUR
FORT Paul (1872-1960) poète
2 Lettres autographes signées, 21 mai 1910 et Lundi [6 février 1911], à Stuart Merrill; 4 et 2 pages in-8. Il le remercie de ses lettres: «elles me sont panacées; elles me sont nécessaires». Il ira le voir: «Je veux t'apparaître, une matinée, sous une tonnelle de Versailles, en gai chasseur de papillons, bien rose, bien souple et chantant turlurette». Il va envoyer un poème à Grégoire Le Roy pour Le Masque et conjure Stuart de lui envoyer «un poème inédit pour notre tout prochain Vers et Prose», même d'une page: «Le plus long serait le mieux». Il lui redit sa reconnaissance: «Tes dons multiples, etc... donc, ta sincérité, etc... enfin ton exemple ou plutôt l'étude constante que je fais de ton oeuvre, me sont mon propre garant. Mais il y a loin de la coupe aux lèvres. Aimer et adorer, tout est là cependant. J'essaie». Il le remercie «d'avoir conseillé à Marguerite Gillot d'envoyer un poème au Masque. Je ne la puis sortir de son extrême modestie. [...] Apparais-nous un jour aux Lilas, toi Stuart, et nous chanterons comme des alouettes. Ah ! ces Lilas ! on dirait qu'ils portent un peu le deuil de Moréas»... Au sujet du banquet Paul Fort (9 février 1911): il se réjouit de le voir avec Philippe et Hélène [Berthelot] et Élémir Bourges «à ce gai banquet d'ironiques affamés - je parle de tous les poïètes». Si la bronchite le tient, Mockel ou de T. de Visan pourront «énoncer des allègres et belles paroles pleines de coeur, où tu me "silhouetteras" et que je tiens à entendre»
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