Plaque de baiser de Paix de forme cintrée... - Lot 64 - Pierre Bergé & Associés

Plaque de baiser de Paix de forme cintrée en émail peint polychrome avec rehauts d'or représentant saint Jérôme pénitent. Contreémail saumoné. Le saint ermite est agenouillé à demi-nu, sa main droite serrant un caillou, l'autre posée sur un crâne; il contemple un crucifix attaché devant lui à un arbre; à ses côtés, le lion couché et son chapeau de cardinal; bord souligné par une cordelière; inscription à gauche JEROYMEE:; au revers, monogramme P.R. Limoges, Pierre Reymond, milieu du XVIe siècle H_7,5 cm L_6,5 cm Cadre en bois mouluré et doré. (petit manque à l'angle inférieur gauche) Provenance: Vente Tours, Odent, 23 juin 1994 Collection privée, Paris Ouvrages consultés: S. Baratte, Les Emaux peints de Limoges, Musée du Louvre, Paris, 2000, p 192 M. Blanc, Emaux de Limoges XVe-XVIIIe siècles, La collection du musée des Arts décoratifs, Paris, 2011, cat.22 S. Higgott, Catalogue of Glass and Limoges Painted Enamels, The Wallace Collection, Londres, 2011, cat.69. Il existe plusieurs plaques cintrées de dimensions très voisines reprenant cette même représentation de saint Jérôme signées ou attribuées à Pierre Reymond: une au musée du Louvre (inv. OA 4008), une au musée des Arts décoratifs (inv. Pe 434), une à la Wallace Collection de Londres (inv. C 581) et une autre encore au musée de l'Evêché de Limoges (inv. 056). Une origine iconographique commune n'a pas été précisément identifiée. Il est vraisemblable que le peintre limougeaud s'est inspiré de gravures italiennes comme celle d'un artiste anonyme florentin proche de Cristofano Robetta (fig.a). Parmi toutes ces autres versions, celle de Londres en grisaille est la seule à porter au dos le monogramme de Pierre Reymond (fig.b). Elle a conservé comme la plaque des Arts décoratifs sa monture de baiser de Paix. La version proposée ici est d'une grande qualité d'exécution et nous est parvenue en outre dans un état de conservation remarquable avec ses rehauts d'or d'une grande fraîc