LUIS ISRAEL GONZALES SOSA

Bipolav - Série Desarraigo, 2016 Aquarelle et crayon sur papier. Signé en bas à droite. Signé et titré au dos. H_50 cm L_35 cm Le rêve transforme la réalité. Gonzales Sosa joue avec les impossibles équilibres de symboles, signaux de cet ailleurs où on devrait tous diriger notre regard, au moins la nuit quand les lumières s'éteignent et il nous reste la pensée adressée à nos désirs, à la résolution de nos énigmes, aux réponses à toutes les questions que le matin va rallumer. S'est comme si dans ses villes subtiles le peintre réaliserait l'intime désir d'un dieu nomade à la recherche d'un espace parfait ou poser ce génie architectural qu'il a donné à l'homme. Mais cet espace n'existe pas, ou s'il existe il est changeant. C'est là qu'apparaissent les roues d'une caravane ou d'une bicyclette, les cordes pour des funambules savants, les fragiles et provisoires palafittes. Incroyablement tout cela trouve son parfait équilibre et le voyage peut continuer. Chiara Casarini, Match 2015, Galerie Russo, Rome.