TABATIÈRE OVALE EN JASPE VEINÉ BEIGE MONTÉ... - Lot 56 - Pierre Bergé & Associés

TABATIÈRE OVALE EN JASPE VEINÉ BEIGE MONTÉ EN OR. XIXe siècle. H_4 cm L_8,5 cm A l’époque antique, la micromosaïque est désignée comme « vermiculatum » et se compose de minuscules fragments de marbre, rarement de plus de 5mm. Les mosaïstes de l’époque hellénistique mirent au point une technique pour créer de véritables tableaux pouvant former un pavement. Quelque peu abandonné car couteux, ce savoir-faire disparait et réapparait au début du XVIIIe siècle grâce au chimiste italien Alessio Mattioli qui met au point une composition de poudre, d’huile de lin et de pigments qui permet d’obtenir un matériau flexible pour être étiré en longues et fines baguettes et sécable. Cette nouvelle technique permit de découvrir un échantillonnage de teintes permettant à la micro mosaïque de rivaliser avec la peinture. C’est ainsi que naquit la Fabrique de Saint-Pierre de Rome qui copie les tableaux de la basilique, les monuments de la Rome antique et de nombreux sujets naturalistes et profanes pour répondre à la demande croissante des collectionneurs européens, plus rares sont les paysages italiens ou les personnages. La Fabrique connut son apogée de la fin du XVIIIe à la fin du XIXe siècle. Les Pietra dura sont, à la différence des micromosaïques, des marqueteries de pierres dures : agate, jade, cornaline, malachite, lapis-lazuli mais aussi turquoise, nacre ou encore corail. Si la technique est ancienne en Italie pour des objets usuels comme de décoration: boites, cadres, coffres…, les bijoux commencent à être popularisés à la fin du XVIIIe et surtout au cours du XIXe siècle. Bibliographie : Pour la collection de micromosaïques, on consultera pour les sujets identiques et les documents d'archives des ateliers Romains de micromosaïstes, l'ouvrage de Domenico Petochi : I mosaici minuti romani dei secoli XVIII et XIX. Alfieri et Branchetti, 1981.