Louis François CASSAS (1756-1827)

Orientaux aux abords d'une forêt et d'un point d'eau Pierre noire, plume et encre noire, aquarelle et gouache sur papier marouflé sur toile et monté sur châssis. H_66 cm L_101,5 cm Provenance: Vente anonyme; Monaco, Sotheby's, 8 décembre 1984, lot 119. Louis François Cassas (1756-1827) Louis François Cassas est né à Azay le Ferron en 1756, élève du peintre orléanais Aignan-Thomas Desfriches puis de Vien et de Lagrenée le jeune, il fréquente l'Académie parisienne de Louis Auguste de Rohan entre 1775 et 1778. C'est en compagnie de ce mécène qu'il accomplit, en 1776, un voyage en Hollande et en Bretagne, puis en Italie où il séjourne de 1778 à 1783. C'est au cours de ce premier séjour qu'il visite le royaume de Naples, fait partie de l'expédition organisée par l'Abbé de Saint-Non, puis l'Istrie et la Dalmatie (1782) contrées rarement visitées par les artistes et les voyageurs, où il réalise une série de vues des monuments antiques à Pola, du palais de Diocletien à Split, des vues de Trieste et de la côte Dalmate. C'est avec un nouveau protecteur, le comte de Choiseul-Gouffier, ambassadeur de France à Constantinople, qu'il voyage entre la Grèce, Constantinople, l'Asie Mineure (Smyrne,Ephese) la Syrie (Alep,Palmyre), puis Balbeek, la Palestine et l'Égypte. Il en rapporte un très important ensemble de dessins, témoignage exceptionnel du Moyen Orient au XVIIIe siècle. De retour à Rome, où il séjourne de 1786 à 1791, Cassas met au net ses croquis puis rentre à Paris où il participe à la publication du «Voyage pittoresque de la Syrie, de la Phénicie de la Palestine et la Basse-Aegypte», plus tard il enseigne à l'Ecole de la Manufacture Royale des Gobelins. De 1817 à sa mort, à Versailles en 1827, il continue à dessiner de grandes aquarelles ayant trait à ses voyages. L'importante collection de maquettes de monuments antiques, en terre cuite ou en liège, qu'il avait constituée fut achetée par Napoléo